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L'architecture de la cave primitive est attribuée à Paul Brès, auteur d'une trentaine de caves dans l'Hérault depuis les années 1930. On retrouve dans la cave un certain nombre des traits de son architecture observables à Aigne (1951), Quintillan (1951) ou Cournonterral (1947) : utilisation de la pierre apparente, arc diaphragme en béton, découpage des volumes et sens du fronton pour conférer de la monumentalité.

Cave de labastide

La cave a été prolongée vers l'arrière, peu de temps après sa construction. La troisième extension se fait en direction du nord car la déclivité du terrain interdit de poursuivre sur la face postérieure : elle est adossée à l'édifice primitif dont elle poursuit la courbure de voûte.

L'extension dans cette direction semble avoir été prise en compte dès l'édifice d'origine car des passerelles sont orientées vers celle-ci dans la cave de 1949. Une aile entière a ensuite été construite en direction du nord : elle a abrité la première chaîne d'embouteillage de la cave avant d'être reconvertie en cuvage avec des cuves en inox. Cette aile abrite également des cuves isothermes de petite capacité pour l'élaboration du Gaillac perlé.

Ces cuves ont été construites par l'entreprise G. Pépin fils aîné, société du filtre Gasquet, installée à Bordeaux dont la plaque est conservée. L'aile en retour vers l'est a d'abord servi de lieu de stockage et de quais d'expédition : elle a été refaite en 1999 pour abriter le magasin de vente, derrière lequel se trouve le chai à barriques et un lieu de stockage. Les quais d'expéditions ont été réinstallés à l'est de l'ensemble dans des installations neuves en 1998. Le site a été contraint à un développement vers l'est où de nouvelles cuves ont été construites dans les années 1970 pour répondre aux besoins de stockage. En 1994, une nouvelle chaîne d'embouteillage a été installée.

En 2014, de nouveaux aménagements sont réalisés pour répondre à une volonté de faire visiter les lieux à des groupes de visiteurs.

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